L’HĂŽtel Garnier, situĂ© Ă l’orĂ©e du bois de Sublaine Ă Courcerault, est chargĂ© d’une sombre histoire. En juin 1944, douze rĂ©sistants s’y installent, utilisant cette petite bouverie comme refuge. Il y a 80 ans, jour pour jour, le 5 juin, Ă la suite d’une dĂ©nonciation, les Allemands organisent une rafle. Les maquisards sont faits prisonniers.

L’un des rĂ©sistants, tentant de rĂ©sister, est tuĂ© sur place. Les autres sont fusillĂ©s le 30 juin 1944 dans la carriĂšre de la GalochĂšre Ă CondĂ©-sur-Sarthe, aprĂšs un jugement hĂątif Ă Alençon. Quatre autres rĂ©sistants de Mauves et de Mortagne-au-Perche sont Ă©galement arrĂȘtĂ©s Ă leurs domiciles.
Aujourd’hui, l’HĂŽtel Garnier est un bĂątiment dĂ©labrĂ©, oĂč les traces de la fusillade sont encore visibles sur les murs. Chaque annĂ©e, le 30 juin, une cĂ©rĂ©monie du souvenir se tient Ă la GalochĂšre, devant une stĂšle Ă©rigĂ©e Ă la mĂ©moire de ces hommes qui ont sacrifiĂ© leur vie pour notre libertĂ©, ainsi qu’au cimetiĂšre de Mortagne oĂč ils reposent. Une rue de Mortagne-au-Perche porte le nom de « Rue des Quinze FusillĂ©s » en leur hommage.
Ce chapitre tragique de l’histoire reste profondĂ©ment ancrĂ© dans la mĂ©moire des habitants de Courcerault.
Pour en savoir plus sur cette triste histoire, voici un article du Perche.

Les rĂ©sistants sont conduits Ă Mortagne puis Ă Alençon. Le 30 juin, douze d’entre eux sont fusillĂ©s Ă la carriĂšre de la GalochĂšre, Ă CondĂ©-sur-Sarthe :
Bernard Closet, 24 ans ; Jean Deschamps, 21 ans ; Gilbert Ducluzeau ; Pierre Keraen, 21 ans ; Roger Lepoutre, 21 ans ; Robert Leygnat, 20 ans ; Bernard Monnier, 23 ans ; Paul Moreau, 41 ans ; Pierre Mulot, 32 ans ; Georges Noë, 24 ans ; Jean Richard, 24 ans ; Rémy Sevestre, 22 ans.
