🎉 đŸ« Une success story Perchero-AmĂ©ricaine : Henry-François Maillard đŸŽ‰đŸ«

DĂ©couvrez l’incroyable parcours de Henry-François Maillard, ce fils de marĂ©chal-ferrant percheron de Mortagne devenu millionnaire Ă  New York au XIXĂšme siĂšcle ! 🌟

Comment a-t-il transformĂ© sa passion pour le nĂ©goce en une fortune considĂ©rable, au point de prĂȘter 2,2 millions de francs Ă  son ami Aristide Boucicaut pour dĂ©velopper « Le Bon MarchĂ© » ?

đŸ‡«đŸ‡·âžĄïžđŸ‡ș🇾 Plongez dans cette success story inspirante, du Perche Ă  New York.

đŸ‡«đŸ‡· Origines modestes : Henry-François Maillard, nĂ© en 1819 Ă  Mortagne-au-Perche, grandit dans la marĂ©chalerie de son pĂšre Jean-François. 🐮 Ses parents tiennent Ă©galement une auberge, Le Grand Cerf, oĂč ils servent les voyageurs. Cet environnement animĂ© forge le caractĂšre entreprenant du jeune Henry-François. Plus tard, la famille accĂšde Ă  la bourgeoisie commerçante de Mortagne.

🌍 De Paris Ă  New York : AprĂšs avoir appris les rudiments du commerce Ă  l’auberge familiale, Henry-François part pour Paris oĂč il loge chez sa sƓur. Il commence Ă  se faire un nom dans le nĂ©goce. Il y frĂ©quente d’autres Percherons, dont Aristide Boucicaut. En 1848, ĂągĂ© de 29 ans, il quitte Paris pour les États-Unis, emportant avec lui une copie de son acte de naissance et 5 000 francs empruntĂ©s Ă  un notaire de Mortagne.

đŸ« Les dĂ©buts Ă  New York : ArrivĂ© Ă  New York, Henry-François s’installe Ă  Broadway et se lance dans le commerce de la pĂątisserie et de la confiserie. 🍬 Il commence comme marchand de rue, mais rapidement, il ouvre un magasin au 401 Broadway. Ses chocolats et confiseries gagnent en renommĂ©e, et son commerce prospĂšre. En 1850, il Ă©pouse Marie-Caroline-Elisabeth Schwab, originaire de Strasbourg.

🏆 RĂ©ussite et reconnaissance : Les affaires de Maillard prospĂšrent rapidement et rĂ©pondent Ă  la dĂ©mesure de la ville. « Les confiseries et les pĂątisseries aux formes les plus Ă©tranges et les plus ingĂ©nieuses, dont la taille varie de minuscules bonbons Ă  des piĂšces dĂ©coratives monumentales de plusieurs pieds de long, sont les produits habiles de cet Ă©tablissement », indique le King’s Handbook of New York. Pour la Saint-Valentin, Maillard imagine une boĂźte de chocolats Ă  500 dollars contenant une bouchĂ©e spĂ©ciale sertie d’une bague en diamant, succĂšs garanti auprĂšs des jeunes prĂ©tendants fortunĂ©s.

Sa fabrique de chocolat et de bonbons tourne Ă  plein rĂ©gime : «Quatre cents personnes sont employĂ©es en permanence, et ce nombre augmente pendant la haute saison », Ă©crit le King’s Handbook of New York. « Six vendeurs itinĂ©rants sont chargĂ©s de faire connaĂźtre les produits de l’usine aux habitants d’autres villes ».

Maillard ajoute un service de restauration Ă  sa confiserie et sa rĂ©putation s’Ă©tend au-delĂ  de New York. đŸœïž Il organise des Ă©vĂ©nements prestigieux, comme des dĂźners Ă  la Maison Blanche de Lincoln. En 1878, il remporte la mĂ©daille d’or Ă  l’Exposition universelle de Paris pour ses crĂ©ations en chocolat, son catalogue de confiserie compte pas moins de 3 000 articles !

Il crée également une « école de chocolat » pour enseigner gracieusement aux ménagÚres la maniÚre de confectionner la boisson.


đŸ’Œ SolidaritĂ© entre entrepreneurs percherons : En 1863, Maillard prĂȘte 2,2 millions de francs Ă  son ami de BellĂȘme Boucicaut pour lui permettre de racheter les parts de son associĂ© dans « Le Bon MarchĂ© ». Cette somme sera remboursĂ©e par fraction de 100 000 francs tous les six mois.

đŸ‘šâ€đŸ‘©â€đŸ‘§â€đŸ‘Š Transition et hĂ©ritage : Henry-François Maillard quitte la direction de ses affaires amĂ©ricaines en 1891, laissant son fils et son neveu prendre le relais.

Il revient vivre en France avec son Ă©pouse dans leur chĂąteau de la JarriĂšre Ă  Champeaux-sur-Sarthe Ă  une dizaine de kilomĂštres de Mortagne-au-Perche. Ils dĂ©cĂšdent tous deux en 1900, Ă  trois semaines d’intervalle. À sa mort, son patrimoine est Ă©valuĂ© Ă  2 millions de dollars, une fortune considĂ©rable Ă  l’Ă©poque.

Son fils, Henry Maillard Jr., poursuit l’activitĂ© et dĂ©mĂ©nage le restaurant Ă  l’angle de la 5e Avenue et de la 35e Rue. Maillard’s devient un lieu prisĂ© des dames de la haute sociĂ©tĂ©, cĂ©lĂšbre pour ses thĂ©s l’aprĂšs-midi. En 1922, Maillard dĂ©mĂ©nage Ă  nouveau sur Madison Avenue et ouvre une salle Ă  manger pour hommes, sĂ©parĂ©e de celle pour les femmes.

📉 DĂ©clin : Pendant la Grande DĂ©pression, Maillard’s fait faillite. L’établissement de New York est repris tout en conservant le nom Maillard’s. Les bonbons Maillard’s continuent d’ĂȘtre produits jusque dans les annĂ©es 1960, mais le restaurant de New York ferme ses portes en 1942.

🌟 Un Parcours Inspirant : Ainsi, Henry-François Maillard, fils de marĂ©chal-ferrant de Mortagne-au-Perche, a rĂ©ussi Ă  transformer son talent pour le nĂ©goce en une fortune considĂ©rable, marquant l’histoire de la confiserie et de la restauration de luxe Ă  New York.

En savoir plus, je vous recommande de vous procurer le n°116 des Cahiers Percherons dans lequel Michel Ganivet dĂ©taille toute la saga des Maillard. Lien pour vous l’offrir : ici.

Source :  blog de Michel Ganivet

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